François Coulaud, La cathédrale de Bourges a les pieds froids

Allez hop !
Alors que je suis en train de finir de corriger pour une dernière vérification le manuscrit de Franck Baluze 1 « Voir Châteauroux et mourir » qui va reparaître aux éditions Inanna, et d’écrire en même temps le Franck Baluze 3 dont je ne vous dirai pas le titre (sachons ménager le suspense), revenons sur un très chouette article sur le Franck baluze 2, « La cathédrale de Bourges a les pieds froids » écrit par le fabuleux Jean-Marc Desloges dans le Berry.

Vous pourrez trouver ce bouquin chez votre libraire sympa ou sur Internet.

François Coulaud vient de publier La Cathédrale de Bourges a les pieds froids, un roman policier qui met en scène un détective privé inspiré par Nestor Burma.

Par Jean-Marc Desloges

Publié le 11 juin 2024 à 13h00

Franck Baluze est détective privé. Le meilleur. Du moins c’est ce qu’il croit. Il a, de fait, une très bonne estime de lui-même et de son pouvoir de séduction. Ce qui n’est pas sans lui jouer des tours et lui valoir les foudres des femmes quand il s’obstine à les appeler  » poupée « .

De ce décalage permanent naissent des situations drolatiques qui font tout le sel du nouveau roman de François Coulaud, La Cathédrale de Bourges a les pieds froids, publié chez Inanna éditions, un petit éditeur de l’Indre spécialisé dans la littérature populaire. Romancier, peintre et auteur de BD, François Coulaud vit à Saint-Gaultier, également dans l’Indre.

La clé du mystère dans la crypte ?

À l’instar de Nestor Burma, le célèbre détective créé par Léo Malet, Franck Baluze a une fâcheuse tendance à tomber sur des cadavres dès qu’il pousse une porte. Sur le papier, sa mission avait pourtant l’air simple : vérifier que le fils de son client, musicien dans un groupe de rock, habite bien à Bourges à l’adresse indiquée. Sans doute trop simple pour ne pas cacher une affaire plus sombre dont la clé pourrait bien se trouver dans la crypte de la cathédrale.

Hors des sentiers battus

Les renforts de deux personnages féminins – Suzie, sa secrétaire, et Dorothée, une écrivaine en quête d’une bonne intrigue – seront les bienvenus pour aider Franck Baluze à y voir plus clair tout en le tirant plus d’une fois d’un mauvais pas.
On s’amuse beaucoup à la lecture de ce polar qui sort des sentiers battus tout en conservant les codes liés au genre et fait notamment durer le suspense jusqu’à la dernière page. L’illustration de la couverture est de Bill Petit-Maillet, auteur de BD du Cher.

François Coulaud, La Cathédrale de Bourges a les pieds froids, Inanna éditions, 10,80 euros

Le nouveau Franck Baluze par François Coulaud

Et pour cet été, vous avez prévu de lire quoi ?
Hummmmmm !
Bonjour,
Je suis Franck Baluze, le célèbre détective privé.
Beau, intelligent, subtil, perspicace et infiniment modeste comme à mon habitude.
C’est dire si cette petite enquête à Bourges ne m’a posé aucun problème.
Bon, avouons-le, ce fut assez sportif, brutal parfois, mais toujours avec mon humour décapant et décapé.
Quelques cadavres bien entendu, car une vie de détective sans cadavres, c’est comme une choucroute sans ketchup, c’est fade.
De jolies femmes aussi, qui craquent toutes… devant ma collection de sourires pour chaque occasion.
Ainsi, pour vous conseiller de lire ce livre dont vous ne reviendrez peut-être pas, voici mon numéro 227 judicieusement nommé : « Sourire littéraire pour grosses têtes en goguette ». (Des heures de mise en place devant la glace).
Il vous plaît ?
Alors vous aimerez ce polar.
La cathédrale de Bourges a les pieds froids. 10€80 chez tous les libraires de France et d’ailleurs (Et il y en a).
Ou sur Internet pour ceux qui n’aiment pas trop marcher (Grave erreur, c’est très bon pour la santé).

Franck Baluze : La cathédrale de Bourges a les pieds froids

Franck Baluze, le retour,suite…

Quelques lignes pour vous donner l’envie de vous procurer ce bouquin que le Monde Entier nous envie déjà.

‒ Et que fait-on, maintenant ?
Je regarde Suzie, ma secrétaire, un peu étonné de sa question. Nous venons d’évoquer huit variantes de la position dite du mandarin-laqué à double perpendiculaire axiale, mais il en existe neuf si ma mémoire est bonne, alors, en l’occurrence, il me semble qu’il ne reste qu’à simplement aller au fond du sujet au sens propre comme au figuré.
‒ Oui, mais moi, j’ai faim.
Et avant que je réussisse à l’attraper, Suzie glisse du lit, se réceptionne souplement sur le tapis Persan en vraie laine d’Écosse et se dirige vers la porte. J’admire son dos dodu, ses fesses superbes, ses jambes fuselées, avant qu’un vilain pressentiment ne me glace le sang.
‒ J’ai été si mauvais que ça ?

« La cathédrale de Bourges a les pieds froids » 10,80 €
A commander dans n’importe quelle librairie de France ou de Navarre ou sur les sites de vente en ligne (En voici quelques uns plus fréquentables que d’autres) :

https://www.fnac.com/a19425815/Francois-Coulaud-La-cathedrale-de-Bourges-a-les-pieds-froids

https://www.librairielechatpitre.com/livre/9791097349202-la-cathedrale-de-bourges-a-les-pieds-froids-francois-coulaud/

https://www.mollat.com/livres/3046377/francois-coulaud-la-cathedrale-de-bourges-a-les-pieds-froids-policier

En chasse avec Franck Baluze

A la recherche de Franck Baluze
Et hop ! Me voilà parti en chasse avec l’une des trois belles femmes que m’a peintes Bill Petit Maillet.
Ça sent le piège, vous ne trouvez pas ?
Le nouveau Franck Baluze est sorti.
Disponible dans toutes les librairies de France et de Navarre ainsi que sur les plateformes de vente.
Précipitez-vous…
Surtout si vous êtes une femme !
Quoi ?
Ben oui, c’est moi qui ait créé Franck Baluze. Comment avez-vous deviné ?
Création de la figurine et photo : Bill Petit Maillet

Un nouvel album des Splogofpfts

Pub !
Mon nouvel album de bonhommes à gros nez est paru.
Personne n’y comprend rien, même pas moi.
Mais si vous avez envie de sourire bêtement, vous pouvez l’acheter.
15 € plus 5 € de frais d’envoi. (Je sais, c’est une escroquerie de vendre un machin pareil à ce prix là mais bon il y a des idiots partout)
Pour vous le procurer, c’est simple, dites le moi ici et je vous l’enverrai.
Même pas emballé dans un ruban rose.
Et pis c’est tout !
Et si vous le voulez dédicacé, dites-le moi deux fois et on discute des modalités.
Non mais !