J’aime bien noël.
Il y a des gens qui détestent ce moment de l’année.
Tant pis pour eux !
Pas moi.
J’aime cette époque de lumières dans la nuit, d’illuminations dans la pluie, de boutiques allumées, de marchés en intérieur, parfois en extérieur malgré le froid, cette période de fêtes, de rencontres, de repas conviviaux dans un frisson d’hiver qui serait sacrément triste sans ça.
Bon, avouons-le, je suis moins fan de ces curetons qui veulent tout récupérer. Ceci étant je ne suis jamais fan des curetons.
Moins fan aussi de cette avalanche de dépenses, d’argent comme s’il en pleuvait, de cadeaux débiles, déments, inutiles, qui se reproduisent comme les poux sur une chevelure frisée. Trop trop trop !
Et pourtant j’aime les cadeaux.
Mais j’aime qu’on m’offre un cadeau simple, subtil, peu onéreux et, évidemment, si possible érotique.
Difficile me direz-vous.
Pas du tout, rien de plus simple au contraire.
Heureusement les femmes qui me fréquentent le savent bien.
Ce qui fait que les surprises ne manquent pas.
Tiens, aujourd’hui, par exemple, malgré que ce ne soit pas encore le jour précis, Clarisse est venue me voir déguisée du haut en bas, du dessus jusqu’aux dessous, en une mère noël de la plus belle eau.
Je l’ai félicitée, embrassée, déshabillée.
Je sais faire honneur aux cadeaux que l’on me fait, c’est là mon moindre défaut.
Lorsqu’elle s’est retrouvée en porte-jarretelles rouge assise sur ma méridienne parme, elle m’a fait chut avec son doigt posé sur sa bouche.
Elle a sorti un jeu de photos d’elle tout à fait nue.
je les ai prise une à une. Derrière chacune, il m’était proposé un fantasme d’intérieur tout à fait charmant. Attachage, jeu de la poupée, partie de dés déshabilleurs, cartes gages, contes à revisiter, etc.
Que du bonheur !
Fallait-il choisir ? Pouvait-on les prendre tous ?
Devinez.
Comme quoi, pour faire un cadeau de bon goût suivi d’une soirée de bon ton, pas besoin de sommes fantastiques, un brin de fantaisie doublée d’un brin d’imagination suffit amplement.
Qu’on se le dise.

