Des femmes et un artiste

Samedi 9 août et dimanche 10 août, j’expose mes femmes à Saint-Civran dans l’Indre près de Saint -Benoît du Sault.
Entrée libre et gratuite. Il y aura même possibilité de se payer un coup à boire, chaud ou froid, et des machins à grignoter pour se poser un peu et discuter.
Cela s’appelle le Thé dans l’Art et c’est de 15h à 19h.
Viendez les voir et moi avec tant qu’on y est. (sourire)
Photo : André Locque

Franck Baluze. Promo !

Promo :
Un bout de texte tiré du premier bouquin de la série Franck Baluze pour vous donner envie (ou pas) d’acheter l’un voir les deux.
En vente dans toutes les librairies si vous embêtez correctement le libraire et sur Internet mais c’est moins fun.

Et en même temps une chouette pub pour la maison du Wladimir à Argenton sur Creuse. Je vais encore me faire des copains…
Merci Franck Baluze !

La pluie cogne sur les carreaux.
Il fait un temps de cafard.
J’ai oublié de fermer les volets.
J’aime quand, le matin, les perspectives sont aussi joyeuses et primesautières. Je regarde ma montre. Dix heures. L’aube pour ainsi dire.
Je râle histoire de râler, mais me lève pour pouvoir profiter d’une vraie matinée.
J’ai du boulot.
D’abord, manger. On ne fait rien de bon l’estomac vide.
Je farfouille un peu les placards de la cuisine. Le résultat est à la hauteur de mes espérances : un trognon de pomme moisi, un morceau de fromage marronnasse, un fond de confiture datant de la première guerre, celle contre les Prussiens.
Bon il s’agit d’être efficace, pragmatique, précis.
Le rasage, l’après rasage.
Le coup de peigne ensuite, pour me faire la coupe peignée-dépeignée que m’a enseignée Patou, mon coiffeur parisien.
Vient le moment crucial, je choisis le troisième complet de mon séjour indrien. Ma journée sera professionnelle d’abord, puis langoureuse ce soir. Il me faut donc une tenue qui corresponde aux deux attitudes. Fort de cette réflexion j’enfile ma chemise rose hyper mode sur un jean décontracté mais très classe. Enfin pour donner à l’ensemble ce côté vraiment décalé-chic, je jette sur mon épaule ma veste blanc cassé. Je lance un coup d’œil critique dans le miroir de l’entrée. Je suis superbe avec mon style baroudeur qui va plaire, je le sens.
Alors, prêt à toute éventualité même la plus agréable, je sors.
Merde, il pleut toujours. J’ai négligé de prendre mon manteau qui ne peut s’adapter avec ma tenue.
Tant pis, je cours sous la douche tout en tentant de me glisser dans cette veste à la noix, et me précipite dans la première pâtisserie venue : La maison du Wladimir.
Qu’est-ce que c’est que cet endroit ?
J’espérais les bons croissants craquants, les religieuses baveuses, les éclairs libidineux. À la place, des petits machins chocolateux, des bidules meringouilleux, des babioles pralinesques.
La vendeuse est souriante, jolie. Je résiste à l’envie de sortir en hurlant, lui achète une série de machins-trucs au caramel. Ça a l’air à peu près mangeable.

A Paris

A Paris.
Descendre un escalier.
Regarder la seine qui est si grise, les péniches qui sont si longues, le ciel qui n’est pas si bleu, les arbres, les passants qui passent sans vous regarder.
Admirer les femmes qui sont si belles.
Et puis croiser une beauté qui remonte pendant que vous descendez.
S’arrêter.
Faire demi-tour, ré-escalader quatre à quatre, l’air de rien.
En arrivant sur le quai, essoufflé, la découvrir dans les bras bêtes et musclés d’un bellâtre plus beau que vous.
Râler.
Se dire : Mais qu’est-ce que je fais là ?
Se demander : Mais où j’allais déjà ?
Et redescendre…
Un escalier.
A Paris.

Photo : L’intemporelle éphémère

Franck Baluze

Ça y est la collection des Franck Baluze est au complet.
Deux polars à vous offrir pas cher pour vous amuser cet été avec le détective le plus calamiteux de l’histoire du roman policier.
Ils sont distribués partout en France alors allez voir votre libraire préféré et commandez-les si cet imbécile n’a pas compris que ce sont « LES » romans qu’il faut avoir.
Et de plus une double balade dans le Berry, Châteauroux et Bourges, que demander de mieux ?
Elle est pas belle la vie ?